Ces ateliers d’une journée organisés à Rangoun du 27 au 29 juillet s’articulaient en séances portant sur les droits fondamentaux contenus dans la MLC et les moyens de les faire appliquer, ainsi que sur le rôle du réseau d’inspecteurs et de contacts de l’ITF. Il s’agissait d’une expérience pilote pour l’ITF, qui espère mener bientôt des ateliers dans d’autres pays pourvoyeurs de main-d’œuvre.
Le Secrétaire général de l’IFOMS, Aung Kyaw Linn, a déclaré : « Cette formation est extrêmement importante. Pendant des décennies, les gens de mer ont été exploités par des agences de recrutement peu scrupuleuses, et été victimes d’un système qui les stigmatisait et les sanctionnait quand ils essayaient de défendre leurs droits fondamentaux. Nous voulions que l’ITF entende des gens de mer eux-mêmes les mauvais traitements qu’ils endurent, lesquels sont en violation flagrante de la MLC, afin de pouvoir œuvrer ensemble sans relâche à leur éradication. »
Un participant, dont l’anonymat sera préservé par crainte de représailles, a déclaré qu’il était possible de mettre un terme à ces infractions si suffisamment de gens de mer s’affiliaient à l’IFOMS et à l’ITF.
L’ITF a également lancé sa nouvelle formation d’éducateurs pairs sur le VIH, la santé et le bien-être au Myanmar. Treize membres de l’IFOMS et quatre de leurs conjointes ont été formés les 3 et 4 août afin qu’ils puissent transmettre leurs nouvelles compétences à leurs collègues marins, à la fois en mer et au sein de la population locale.
Le programme de formation VIH de l’ITF a été étendu après une enquête menée auprès des gens de mer en 2014, laquelle avait identifié des besoins de formation sur des questions comme la dépression due à la vie en mer, la diététique et le surpoids.
Le syndicat IFOMS a vu le jour en 2014 et a tenu son congrès fondateur en avril 2015.
Actualités
10 Aug 2015
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