Cet atelier de trois jours organisé à Nakuru du 18 au 20 février visait à aider les routiers à mieux s’organiser pour s’assurer des conditions de travail décentes quand ils circulent dans la sous-région d’Afrique de l’Est. Étaient également présents des représentants de l’ITF, des employeurs, des autorités du comté de Nakuru et des officiers de police kenyans.
L’ITF a mis l’accent sur les nombreux défis auxquels sont confrontés les routiers kényans, notamment les longs horaires de travail, les attentes interminables aux postes-frontières, le harcèlement de la police, les mauvaises conditions de travail et l’absence de couverture médicale, alors que les employeurs versent des montants colossaux pour assurer les véhicules et les marchandises.
En réponse, le gouverneur du comté de Nakuru, Kinuthia Mbugua, a demandé aux employeurs d’organiser des bilans médicaux réguliers pour les routiers, et de prendre des mesures en faveur de la sécurité routière, tout en appelant également les chauffeurs à se comporter de manière responsable et respectueuse sur les routes.
Nicholas Mbugua, Secrétaire général du KLDTDU, a déclaré : « Je suis convaincu qu’avec le soutien de l’administration du comté et d’autres parties prenantes du monde syndical et des transports, tous les chauffeurs de camion et autres travailleurs des transports routiers qui parcourent ces grands axes seront repris sur les listes du syndicat, qui est habilité à défendre leurs droits. »
Il a ajouté que l’atelier était crucial pour résoudre les problèmes vitaux que rencontrent les travailleurs du Corridor Nord d’Afrique de l’Est, comme le VIH/Sida, les réglementations du travail et la sécurité routière. Les participants se sont dits optimistes et pensent que des solutions durables seront trouvées.
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06 Mar 2015
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