La KTMB avait licencié 27 responsables et militants du RUM, et 110 avaient reçu des demandes de justification entre mai et septembre 2014, semble-t-il pour leur participation à un piquet de grève le 9 mai de cette même année pour dénoncer des failles de sécurité imputables à l’utilisation de locomotives d’ancienne génération.
Le RUM a indiqué à l’ITF qu’Elias Kadir, président de la KTMB et responsable des licenciements, avait été destitué de son poste par le gouvernement, et qu’un nouveau président avait été désigné.
Le Secrétaire général de l’ITF, Steve Cotton, avait demandé en octobre au Premier ministre malaisien d’obtenir la réintégration immédiate et inconditionnelle de ces hommes, et souligné que la KTMB devait cesser les représailles à l’encontre des membres syndicaux.
Abdul Razak a déclaré : « Nous remercions vivement l’ITF de son soutien et de sa solidarité qui ont contribué à ma réintégration et à celle de mes collègues. »
« J’espère que la désignation d’un nouveau président à la tête de la KTMB augure de nouvelles relations sociales positives au sein de l’entreprise. »
Le Secrétaire régional de l’ITF en Asie-Pacifique, Mahendra Sharma, a ajouté qu’il espérait vivement que cette évolution déboucherait sur l’établissement d’un dialogue social fructueux et sur des négociations permettant de résoudre les problématiques soulevées par le syndicat, dans l’intérêt de toutes les parties et de la sécurité publique.
L’ITF salue la réintégration du président du syndicat RUM par Malayan Railways
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