L’ITF a vivement critiqué cette semaine l’employeur turc TÜVTÜRK qui aurait procédé à des licenciements abusifs de travailleurs syndiqués suite aux activités menées pour renforcer le syndicat. TÜVTÜRK est un consortium qui appartient à trois compagnies : Dogus Otomotiv, un distributeur turc dans le secteur automobile; Bridgepoint, un fonds d’investissement privé basé à Londres; et Tüv Süd, une entreprise allemande d’opérations de contrôle technique dans l’industrie et l’automobile.
TUMTIS, le syndicat turc affilié à l’ITF a signalé que huit travailleurs ont été licenciés sur différents sites de contrôle automobile en Turquie - Gaziantep, Ordu-Giresun et Ankara – et que les personnels syndiqués sur ces sites sont persécutés par la direction.
TUMTIS a récemment obtenu de réels progrès pour les travailleurs sur les sites TÜVTÜRK, y compris la signature d’un accord sur un site et la poursuite de négociations sur un autre. Le succès de la campagne menée par le syndicat a forcé la compagnie à nouer un dialogue. Toutefois, des responsables de TUMTIS ont signalé que des pratiques antisyndicales se poursuivent, telles que des pressions exercées sur les personnels syndiqués pour qu'ils renoncent à leur adhésion syndicale.
Dans une lettre d’avertissement à TÜVTÜRK et ses propriétaires, Mac Urata, secrétaire des Sections des transports internes de l'ITF, a déclaré : « Nous appelons votre compagnie à mettre fin immédiatement au harcèlement des membres de TUMTIS et a réintégrer sans délai les travailleurs abusivement licenciés. Nous demandons également que des mesures soient prises pour veiller à ce que les droits syndicaux soient respectés dans toutes vos opérations et par tous vos sous-traitants. »
Actualités
11 Sep 2014
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