Le GRWNTU a débrayé le 26 novembre, après que la compagnie ait manqué à ses obligations en termes de rémunération, du nouveau barème salarial et du système d’heures supplémentaires, qui avaient été définis dans un accord atteint en novembre 2013 après une grève. Le syndicat a du faire face au comportement agressif de la direction et des autorités géorgiennes alors qu’il cherchait à entamer un dialogue constructif et a estimé que la seule voie qui lui restait était celle de la grève. Plus de 70% des cheminots de tout le pays ont pris part à cette grève.
Vitali Giorgadze, président du GRWNTU, a déclaré : « Cet accord représente une grande victoire pour nous. Il répond à la plupart de nos revendications mais pas toutes. La question des heures supplémentaires a été mise de côté jusqu’à ce que la cour constitutionnelle statue sur le recours déposé par la Confédération des syndicats de Géorgie. »
« Un résultat important est qu'une commission spéciale, composée de représentants de la direction et du syndicat, de manière paritaire, supervisera la situation et empêchera le genre de pressions et de harcèlement que nous avons subis ces derniers jours. Cette commission veillera également à l’application et au respect de la convention collective. »
Dans une lettre de solidarité au GRWNTU le 28 novembre, l’ITF avait exprimé son plein soutien pour le syndicat et ses revendications légales à savoir un dialogue social constructif, le respect des accords et de meilleures conditions de travail pour ses membres. Mac Urata, Secrétaire des transports internes de l’ITF, a précisé que l’ITF suivrait de près l’évolution de la situation pour s’assurer que l’accord mette fin à l’agression des autorités et soit respecté par la direction.
